Original sin/fr: Difference between revisions

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In order to support their official decrees raising [[Jesus]] to his unique stature as God, the hierarchy of the early Christian church developed several corollary doctrines. One of these is the doctrine of '''original sin'''. This doctrine as it is now taught in the Roman Catholic Church states that as a result of the fall of Adam, every member of the human race is born with a hereditary moral defect and is subject to death. Because of this inherited stain of sin, no man is capable of achieving either his decency or destiny without a saving act of God. This is accomplished, according to the Roman church, through the death and resurrection of Jesus Christ.  
[Cette page a été traduit par Deepl./Google Translator et doit donc être révisé.]


What the Roman church did with their doctrine of original sin is to doom the entire human race to failure except through the saving grace of Jesus Christ, which is a law that is not a law of God and cannot be fulfilled as they have so declared it.
Afin d'étayer leurs décrets officiels élevant [[Special:MyLanguage/Jesus|Jésus]] à son statut unique de Dieu, les hiérarques de l'Église chrétienne primitive ont développé plusieurs doctrines corollaires. L'une d'elles est la doctrine du '''péché originel'''. Cette doctrine, telle qu'elle est actuellement enseignée dans l'Église catholique romaine, affirme qu'à la suite de la chute d'Adam, chaque membre de la race humaine naît avec un défaut moral héréditaire et est soumis à la mort. En raison de cette tache héréditaire du péché, aucun homme n'est capable d'atteindre sa dignité ou sa destinée sans un acte salvateur de Dieu. Selon l'Église romaine, cela s'accomplit par la mort et la résurrection de Jésus-Christ.  


== Origins of the doctrine ==
Ce que l'Église romaine a fait avec sa doctrine du péché originel, c'est condamner toute l'humanité à l'échec, sauf par la grâce salvatrice de Jésus-Christ, qui est une loi qui n'est pas une loi de Dieu et qui ne peut être accomplie telle qu'elle l'a déclarée.


[[File:Simone Martini 003.jpg|thumb|upright|Saint Augustine, by Simone Martini (1320–1325)]]
<span id="Origins_of_the_doctrine"></span>
== Origines de la doctrine ==


For the most part, there is barely a trace of the concept of original sin among the early apostolic fathers, who believed that no sin could prevent man from choosing good over evil by his own free will.
[[File:Simone Martini 003.jpg|thumb|upright|Saint Augustin, par Simone Martini (1320-1325)]]


Early theologians had toyed with the idea that man’s wretched state of affairs is somehow related to the Fall of [[Adam and Eve]] in the [[Garden of Eden|Garden]]. But it was Saint Augustine (<small>A</small>.<small>D</small>. 354–430) who fashioned it into what remains a cornerstone of Christian theology—original sin. 
Dans l'ensemble, on ne trouve pratiquement aucune trace du concept de péché originel chez les premiers pères apostoliques, qui croyaient qu'aucun péché ne pouvait empêcher l'homme de choisir le bien plutôt que le mal de son plein gré.  


Bad things happen to good people because all people are bad by nature, Augustine argued, and the only chance for them to overcome this natural wickedness is to access God’s grace through the Church. As Augustine wrote, “No one will be good who was not first of all wicked.”<ref>Augustine, ''City of God'' 15.1, in Schaff, Philip, ed., ''A Select Library of Nicene and PostNicene Fathers of the Christian Church'', 1st ser. (Reprint. Grand Rapids, Mich.: Wm. B. Eerdmans Publishing, 1979–80), 2:285.</ref>
Les premiers théologiens avaient envisagé l'idée que la condition misérable de l'homme était en quelque sorte liée à la chute d'[[Special:MyLanguage/Adam and Eve|Adam et Ève]] dans le jardin d'Éden. Mais c'est saint Augustin (354-430) qui en a fait ce qui reste aujourd'hui encore la pierre angulaire de la théologie chrétienne : le péché originel.


Although the Church has since rejected some of Augustine’s arguments, the Catholic catechism still tells us: “We cannot tamper with the revelation of original sin without undermining the mystery of Christ.<ref>''Catechism of the Catholic Church'' 389, p. 98.</ref> Original sin is linked so closely with Christ, the Church argues, because it is Christ who liberates us from original sin. 
Les mauvaises choses arrivent aux bonnes personnes parce que tous les êtres humains sont mauvais par nature, affirmait Augustin, et leur seule chance de surmonter cette méchanceté naturelle est d'accéder à la grâce de Dieu par l'intermédiaire de l'Église. Comme l'écrivait Augustin, « nul ne sera bon s'il n'a d'abord été mauvais ». <ref>Augustin, ''City of God (La Cité de Dieu)'' 15.1, dans Schaff, Philip, éd., ''A Select Library of Nicene and PostNicene Fathers of the Christian Church (Une sélection d'ouvrages des Pères de l'Église chrétienne nicéens et post-nicéens)'', 1re série (réimpression, Grand Rapids, Michigan : Wm. B. Eerdmans Publishing, 1979-1980), 2:285.</ref>


Adam and Eve, Augustine believed, lived in a state of physical immortality. They would neither have died nor grown old if they had not tasted the forbidden fruit and thus lost the privilege of God’s grace. After their Fall, people began to experience suffering, old age and death.   
Bien que l'Église ait depuis rejeté certains des arguments d'Augustin, le catéchisme catholique nous dit toujours : « Nous ne pouvons pas modifier la révélation du péché originel sans porter atteinte au mystère du Christ. »<ref>« Catéchisme de l'Église catholique » 389, p. 98.</ref> Le péché originel est étroitement lié au Christ, affirme l'Église, car c'est le Christ qui nous libère du péché originel.   


According to Augustine, when Christ came he offered people the chance to be restored to the state of grace. He would act as mediator between the Father and a disobedient creation. Although Christ’s intercession would not save them from physical death, it would allow them to return to the state of physical immortality through the bodily resurrection. Grace wouldn’t stop bad things from happening to them on earth, but it would guarantee their immortality after death.   
Adam et Ève, selon Augustin, vivaient dans un état d'immortalité physique. Ils ne seraient ni morts ni vieillis s'ils n'avaient pas goûté au fruit défendu et perdu ainsi le privilège de la grâce divine. Après leur chute, les hommes ont commencé à connaître la souffrance, la vieillesse et la mort.   


The most important implication of original sin is that because we are descended from Adam, we bear his permanently flawed nature. “Man ... does not have it in his power to be good,” writes Augustine.<ref>Augustine, ''On Free Choice of the Will'' 3.18, quoted in T. Kermit Scott, ''Augustine: His Thought in Context'' (New York: Paulist Press, 1995), pp. 136–37.</ref> He believed that we are no more capable of doing good than a monkey is of speaking. We can do good through grace alone.  
Selon Augustin, lorsque le Christ est venu, il a offert aux hommes la possibilité d'être rétablis dans l'état de grâce. Il agirait en tant que médiateur entre le Père et une création désobéissante. Bien que l'intercession du Christ ne les sauverait pas de la mort physique, elle leur permettrait de retrouver l'état d'immortalité physique grâce à la résurrection corporelle. La grâce n'empêcherait pas les mauvaises choses de leur arriver sur terre, mais elle garantirait leur immortalité après la mort.


== Augustine’s views on sex ==
La conséquence la plus importante du péché originel est que, parce que nous descendons d'Adam, nous portons en nous sa nature imparfaite. « L'homme [...] n'a pas le pouvoir d'être bon », écrit Augustin. <ref>Augustin, ''On Free Choic eof the Will (Du libre arbitre)'', 3.18, cité dans T. Kermit Scott, ''Augustine: His Thought in Context (Sa pensée dans son contexte)'' (New York : Paulist Press, 1995), pp. 136-137.</ref> Il pensait que nous ne sommes pas plus capables de faire le bien qu'un singe n'est capable de parler. Nous ne pouvons faire le bien que par la grâce seule.


Augustine’s take on sex has also left a deep mark on our civilization. He, more than anyone else, was responsible for the idea that sex is inherently evil. He called it the most visible indication of man’s fallen state. As scholar Elaine Pagels puts it, he saw sexual desire as the “proof” of and “penalty” for original sin.<ref>Elaine Pagels, ''Adam, Eve, and the Serpent'' (New York: Random House, 1988), p. 112.</ref>
<span id="Augustine’s_views_on_sex"></span>
== Le point de vue d'Augustin sur le sexe ==


Through the centuries, many groups such as the Stoics, Pythagoreans and Neoplatonists had taught that control of the sexual impulse helped the soul to break the chains of bondage to the body. But Augustine took the extreme view that sex, even in marriage, is evil.  
La vision d'Augustin sur la sexualité a également profondément marqué notre civilisation. Il est, plus que quiconque, à l'origine de l'idée selon laquelle la sexualité est intrinsèquement mauvaise. Il la considérait comme le signe le plus visible de la chute de l'homme. Comme l'explique la chercheuse Elaine Pagels, il voyait le désir sexuel comme la « preuve » et la « punition » du péché originel. <ref>Elaine Pagels, ''Adam, Eve, and the Serpent (Adam, Ève et le serpent)'' (New York : Random House, 1988), p. 112.</ref>


According to Augustine, sexual desire, even that which leads to procreation, is evil. Lust and death entered the world at the same time, Augustine believed. Adam would never have died if he hadn’t sinned. And the punishment for his sin was not only to grow old and die but also to experience uncontrollable lust. Sexual desire was thus the direct result of this Fall.
Au fil des siècles, de nombreux groupes tels que les stoïciens, les pythagoriciens et les néoplatoniciens avaient enseigné que le contrôle des pulsions sexuelles aidait l'âme à briser les chaînes qui la liaient au corps. Mais Augustin adopta une position extrême selon laquelle le sexe, même dans le mariage, était mauvais.  


Augustine believed that all of Adam’s descendants are tainted by his lust. As he put it, Adam’s “carnal concupiscence” (lust) corrupted “all who come of his stock.” In other words, one man’s lust makes all babies sinners.<ref>Augustine, ''On the Merits and Forgiveness of Sins, and on the Baptism of Infants'' 1.10, in ''Nicene and PostNicene Fathers'', 5:19.</ref>
Selon Augustin, le désir sexuel, même celui qui mène à la procréation, est mauvais. La luxure et la mort sont entrées dans le monde en même temps, croyait Augustin. Adam ne serait jamais mort s'il n'avait pas péché. Et la punition pour son péché n'était pas seulement de vieillir et de mourir, mais aussi de connaître une luxure incontrôlable. Le désir sexuel était donc le résultat direct de cette chute.


Through this teaching comes the idea that marriage, procreation and babies themselves are tainted by original sin. By telling us that we are born sinners because we are conceived through the sexual act, the Church is putting every one of us under a weight of condemnation. This guilt affects us at subconscious levels and burdens many Catholics and former Catholics, not to mention some Protestants who absorbed it through the thought of Martin Luther and John Calvin, leaders of the Protestant Reformation.
Augustin croyait que tous les descendants d'Adam étaient entachés par sa luxure. Selon lui, la « concupiscence charnelle » (luxure) d'Adam avait corrompu « tous ceux qui sont issus de sa lignée ». En d'autres termes, la luxure d'un seul homme rendait tous les bébés pécheurs. <ref>Augustin, ''On the Merits and Forgiveness of Sins, and on the Baptism of Infants (Sur les mérites et le pardon des péchés, et sur le baptême des enfants)'' 1.10, dans ''Nicene and PostNicene Fathers (Pères nicéens et post-nicéens)'', 5:19.</ref>


When the Church exempts Jesus from original sin, it distances him even further from the rest of us. By saying that we are sinners and that Jesus never was, it robs us of our potential to become Sons of God as we walk in the footsteps of Christ.  
Cet enseignement véhicule l'idée que le mariage, la procréation et les bébés eux-mêmes sont entachés par le péché originel. En nous disant que nous sommes nés pécheurs parce que nous avons été conçus par l'acte sexuel, l'Église nous condamne tous. Cette culpabilité nous affecte à un niveau subconscient et pèse sur de nombreux catholiques et anciens catholiques, sans parler de certains protestants qui l'ont absorbée à travers la pensée de Martin Luther et Jean Calvin, leaders de la Réforme protestante. 


[[File:Tizian 091.jpg|thumb|''Adam and Eve'', Titian (c. 1550)]]
Lorsque l'Église exempte Jésus du péché originel, elle l'éloigne encore davantage du reste d'entre nous. En affirmant que nous sommes pécheurs et que Jésus ne l'a jamais été, elle nous prive de notre potentiel à devenir fils de Dieu en suivant les traces du Christ.  


== Inheriting Adam’s sin ==
[[File:Tizian 091.jpg|thumb|« Adam et Ève », Titien (vers 1550)]]


Augustine found the chief scriptural support for his doctrine in Romans 5:12. In the modern New Revised Standard translation, the verse reads: “Sin came into the world through one man, and death came through sin, and so death spread to all because all have sinned.” 
<span id="Inheriting_Adam’s_sin"></span>
== Hériter du péché d'Adam ==


But Augustine’s version of this verse contained a mistranslation. Augustine didn’t read Greek, the original language of the New Testament, so he used a Latin translation now called the Vulgate. It renders the last half of the verse as “and so death spread to all men, through one man, in whom all men sinned.”<ref>Rom. 5:12, quoted in Pelikan, ''The Emergence of the Catholic Tradition'', p. 299.</ref> He concluded that “in whom” referred to Adam and that somehow all people had sinned when Adam sinned.   
Augustin a trouvé le principal fondement scriptural de sa doctrine dans Romains 5:12. Dans la traduction moderne New Revised Standard, le verset se lit comme suit : « Le péché est entré dans le monde par un seul homme, et la mort est venue par le péché, et ainsi la mort s'est étendue à tous parce que tous ont péché. »  


He made Adam a kind of corporate personality who contained the nature of all future men, which he transmitted through his semen. Augustine wrote: “We all were in that one man.” Even though we didn’t yet have physical form, “already the seminal nature was there from which we were to be propagated.<ref>Augustine, ''City of God'' 13.14, in ''Nicene and PostNicene Fathers'', 1st ser., 2:251.</ref>
Mais la version d'Augustin de ce verset contenait une erreur de traduction. Augustin ne lisait pas le grec, la langue originale du Nouveau Testament, il a donc utilisé une traduction latine aujourd'hui appelée la Vulgate. Elle rend la dernière moitié du verset par « et ainsi la mort s'est répandue sur tous les hommes, par un seul homme, en qui tous ont péché ».<ref>Rom. 5:12, cité dans Pelikan, ''The Emergence of the Catholic Tradition (L'émergence de la tradition catholique)'', p. 299.</ref> Il en conclut que « en qui » faisait référence à Adam et que, d'une manière ou d'une autre, tous les hommes avaient péché lorsque Adam avait péché. 


Thus all of Adam’s descendants are both corrupt and condemned because they were present inside of him (as semen) when he sinned. Augustine described the sin as something that is “contracted”<ref>Augustine, ''Against Julian'' 3.3, trans. Matthew A. Schumacher, ''The Fathers of the Church'', vol. 35 (Washington, D.C.: Catholic University of America Press, 1957), p. 113.</ref> and passed through the human race like a venereal disease. Jesus was exempt from original sin since, according to the orthodox, he was conceived without semen. 
Il fit d'Adam une sorte de personnalité collective qui contenait la nature de tous les hommes futurs, qu'il transmit par son sperme. Augustin écrivit : « Nous étions tous dans cet homme unique. » Même si nous n'avions pas encore de forme physique, « la nature séminale à partir de laquelle nous allions être propagés était déjà là ».<ref>Augustin, ''City of God (La Cité de Dieu)'' 13.14, dans ''Nicene and PostNicene Fathers City of God (Pères nicéens et post-nicéens)'', 1ère série, 2:251.</ref>


Augustine concluded that as a result of Adam’s sin, the entire human race is a “train of evil” headed for the “destruction of the second death.<ref>Augustine, ''City of God'' 13.14, in ''Nicene and PostNicene Fathers'', 1st ser., 2:251. See also Rev. 21:8.</ref> Except, of course, those who manage to access God’s grace through the Church.   
Ainsi, tous les descendants d'Adam sont à la fois corrompus et condamnés parce qu'ils étaient présents en lui (sous forme de sperme) lorsqu'il a péché. Augustin a décrit le péché comme quelque chose qui est « contracté »<ref>Augustin, ''Against Julian (Contre Julien)'' 3.3, trad. Matthew A. Schumacher, ''The Fathers of the Church (Les Pères de l'Église)'', vol. 35 (Washington, D.C. : Catholic University of America Press, 1957), p. 113.</ref> et transmis à la race humaine comme une maladie vénérienne. Jésus était exempt du péché originel puisque, selon les orthodoxes, il avait été conçu sans sperme.   


== The Synod of Orange ==
Augustin en conclut qu'à cause du péché d'Adam, toute l'humanité est un « train du mal » qui se dirige vers la « destruction de la seconde mort ».<ref>Augustin, ''City of God (La Cité de Dieu)'' 13.14, dans ''Nicene and PostNicene Fathers (Nicene and PostNicene Fathers)'', 1ère série, 2:251. Voir aussi Apocalypse 21:8.</ref> À l'exception, bien sûr, de ceux qui parviennent à accéder à la grâce de Dieu par l'intermédiaire de l'Église. 


In the fifth century original sin became the center of a controversy that was eventually settled in 529 by the Synod of Orange. The synod decreed that Adam’s sin corrupted the body and soul of the whole human race; sin and death are a result of Adam’s disobedience. The synod also declared that because of sin, man’s free will is so weakened that “no one is able to love God as he ought, or believe in God, or do anything for God which is good, except the grace of divine mercy comes first to him.” They stated that by the grace that comes through the sacrament of [[baptism]], all men, if they work at it, can be saved. Thus, grace and not human merit was primary to salvation.
<span id="The_Synod_of_Orange"></span>
== Le synode d'Orange ==


There was a lot at stake in the outcome of the debate on original sin. The controversy threatened to undermine the role of the Church in the life of the communicant. The Church taught that baptism was the way in which the faithful were initiated into the Church and introduced to grace, and that a life of grace was sustained by the sacraments. If the sacrament of baptism was no longer necessary to wash away original sin and to attain salvation, then the Church and its clergy would be expendable.  
Au Ve siècle, le péché originel fut au cœur d'une controverse qui fut finalement réglée en 529 par le synode d'Orange. Le synode décréta que le péché d'Adam avait corrompu le corps et l'âme de toute l'humanité ; le péché et la mort sont le résultat de la désobéissance d'Adam. Le synode a également déclaré qu'en raison du péché, le libre arbitre de l'homme est tellement affaibli que « personne n'est capable d'aimer Dieu comme il le devrait, de croire en Dieu ou de faire quoi que ce soit de bon pour Dieu, à moins que la grâce de la miséricorde divine ne lui soit d'abord accordée ». Ils ont déclaré que grâce à la grâce qui vient du sacrement du [[Special:MyLanguage/baptism|baptême]], tous les hommes, s'ils s'y emploient, peuvent être sauvés. Ainsi, c'est la grâce et non le mérite humain qui était primordial pour le salut.  


Catholics today believe that even though the sacrament of baptism washes away original sin, there still remains in man the tendency to sin. This is a self-contradiction. Of what power is the baptism of Jesus Christ without it being fully able to deliver us from the sense of sin?
L'issue du débat sur le péché originel était lourde de conséquences. La controverse menaçait de saper le rôle de l'Église dans la vie des communiants. L'Église enseignait que le baptême était le moyen par lequel les fidèles étaient initiés à l'Église et introduits à la grâce, et qu'une vie de grâce était soutenue par les sacrements. Si le sacrement du baptême n'était plus nécessaire pour laver le péché originel et atteindre le salut, alors l'Église et son clergé deviendraient superflus.  


Today’s ''Catholic Encyclopedia'' says under its entry on “Original Sin” that “the term ''original sin'' designates a condition of guilt, weakness, or debility found in human beings historically..., prior to their own free option for good or evil.... This is a state of being rather than a human act or its consequence.”<ref>C. J. Peter, “Original Sin,” in ''New Catholic Encyclopedia'' (New York: McGraw Hill, 1967),  p. 777.</ref>
Les catholiques d'aujourd'hui croient que même si le sacrement du baptême efface le péché originel, l'homme conserve néanmoins une tendance à pécher. Il s'agit là d'une contradiction. Quelle est la puissance du baptême de Jésus-Christ s'il n'est pas capable de nous délivrer complètement du sentiment de péché ?


== A larger perspective on the Fall of man ==
''L'Encyclopédie catholique'' actuelle indique dans son article sur le "péché originel" que « le terme ''péché originel'' désigne un état de culpabilité, de faiblesse ou d'infirmité présent chez les êtres humains depuis toujours..., avant même qu'ils n'aient le libre choix entre le bien et le mal... Il s'agit d'un état d'être plutôt que d'un acte humain ou de sa conséquence. »<ref>C. J. Peter, "Original Sin" (« péché originel »), dans ''New Catholic Encyclopedia" (Nouvelle encyclopédie catholique)'' (New York : McGraw Hill, 1967),  p. 777.</ref>


Man and woman, androgynous in the white-fire core of their innocence, knew wholeness in the Edenic consciousness. Through the misuse of the Christ Flame they lost their wholeness, and they stood naked before the Lord God. Thus the original sin of the [[Luciferian]]s, which caused first the fall of mankind and then the Fall of Adam and Eve, was the misuse of the [[threefold flame]]—the perversion of Father, Son and Holy Spirit. 
<span id="A_larger_perspective_on_the_Fall_of_man"></span>
== Une perspective plus large sur la chute de l'homme ==


Immediately, Adam and Eve’s misuse of the threefold flame formed a negative spiral that produced the [[electronic belt]]. And the white-fire core of purity (the energy source in Matter, the origin of the threefold flame) was sealed in the Mother chakra, guarded by [[cherubim]] “and a flaming [[sword]] which turned every way, to keep the way of the Tree of Life.”<ref>Gen. 3:24.</ref>  
L'homme et la femme, androgynes dans le cœur blanc-feu de leur innocence, connaissaient la plénitude dans la conscience édénique. En abusant de la Flamme du Christ, ils perdirent leur intégrité et se retrouvèrent nus devant le Seigneur Dieu. Ainsi, le péché originel des [[Special:MyLanguage/Luciferian|Luciferiens]], qui causa d'abord la chute de l'humanité, puis la chute d'Adam et Ève, fut l'abus de la [[Special:MyLanguage/threefold flame|triple flamme]] — la perversion du Père, du Fils et du Saint-Esprit.   


It was the loss of wholeness through the misuse of the masculine trinity of God’s energy that relegated man and woman to the Matter sphere. Having lost the purity of their contact with their own inner Spirit polarity, they no longer experienced the androgynous consciousness of God within the threefold flame. Because of this loss of wholeness, they were no longer able to procreate through the projection of light rays as is practiced by more advanced evolutions of [[Venus (the planet)|Venus]], who have not descended from the [[etheric plane]].   
Immédiatement, l'utilisation abusive de la triple flamme par Adam et Ève a formé une spirale négative qui a produit la [[Special:MyLanguage/electronic belt|ceinture électronique]]. Et le noyau de feu blanc de la pureté (la source d'énergie dans la Matière, l'origine de la triple flamme) fut scellé dans le chakra de la Mère, gardé par des [[Special:MyLanguage/cherubim|chérubins]] « et une [[Special:MyLanguage/sword|épée]] flamboyante qui tournait dans tous les sens, pour garder le chemin de l'Arbre de Vie ».<ref>Genèse 3:24.</ref>  


== The search for wholeness ==
C'est la perte de l'intégrité due à l'utilisation abusive de la trinité masculine de l'énergie divine qui a relégué l'homme et la femme dans la sphère de la Matière. Ayant perdu la pureté de leur contact avec leur propre polarité spirituelle intérieure, ils ne faisaient plus l'expérience de la conscience androgyne de Dieu dans la triple flamme. En raison de cette perte d'intégrité, ils n'étaient plus capables de procréer par la projection de rayons de lumière, comme le pratiquent les évolutions plus avancées de [[Special:MyLanguage/Venus (the planet)|Vénus (la planète)]], qui ne sont pas descendues du [[Special:MyLanguage/etheric plane|plan éthérique]]. 


Unless man and woman, son and daughter, contain within the heart the balanced threefold flame as the focus of the Spirit sphere of their own God-identity, they cannot and do not experience the androgynous nature of God in the plane of Matter. The loss of wholeness in Matter by Adam and Eve resulted in the karma of Eve’s desire being unto her husband and Adam’s desire being unto his wife. Thus, two are required in Matter in order to experience the totality of the Father-Mother God. 
<span id="The_search_for_wholeness"></span>
== La recherche de la plénitude ==


The longing of the soul for the androgynous consciousness of Eden produces desire in Matter. The desire for God and for reunion with God as Father or as Mother is holy desire. The manifestation of this desire becomes, then, a necessary component of procreation outside of the Garden of Eden.   
À moins que l'homme et la femme, le fils et la fille, ne contiennent dans leur cœur la triple flamme équilibrée comme foyer de la sphère spirituelle de leur propre identité divine, ils ne peuvent pas et ne font pas l'expérience de la nature androgyne de Dieu dans le plan de la matière. La perte de l'intégrité dans la matière par Adam et Ève a entraîné le karma du désir d'Ève pour son mari et du désir d'Adam pour sa femme. Ainsi, deux personnes sont nécessaires dans la matière pour faire l'expérience de la totalité du Dieu Père-Mère.   


In Genesis 4:1 we read for the first time that Adam knew his wife. Sexual intercourse is not the original sin. The original sin is the departure from the Christ consciousness through disobedience to the individual Christ Self within and the Universal Christ Presence manifest in the Guru. Procreation through sex is only one of a number of conditions of the Adamic covenant, conditions of the life of fallen man and fallen woman outside the Garden of Eden.   
Le désir ardent de l'âme pour la conscience androgyne d'Eden produit le désir dans la Matière. Le désir de Dieu et de la réunion avec Dieu en tant que Père ou Mère est un désir sacré. La manifestation de ce désir devient alors une composante nécessaire de la procréation en dehors du Jardin d'Eden.   


Sex, therefore, as it is practiced on earth today, is the effect and not the cause of original sin. Sex is not in itself sinful. But mankind have made of the misuses of the sacred fire in sex the greatest sin since their descent from the grace of the garden. This they have accomplished through their willful desecration of the sacred fire in all of the sacred centers of God-awareness (the [[chakra]]s) by fulfilling the lusts of the flesh through disobedience to the Ten Commandments.   
Dans Genèse 4:1, nous lisons pour la première fois qu'Adam connut sa femme. Les rapports sexuels ne constituent pas le péché originel. Le péché originel est le départ de la conscience du Christ par la désobéissance au Christ individuel moi et à la Présence du Christ universelle qui se manifeste dans le gourou. La procréation par le sexe n'est qu'une des nombreuses conditions de l'alliance adamique, conditions de la vie de l'homme déchu et de la femme déchue hors du jardin d'Éden.   


The seven sacraments of the Church are a means whereby man and woman may atone for the misuses of the seven rays. In redeemed man and woman, sexual intercourse becomes the sacred ritual of the sacrament of marriage. This ritual can be purified of the taint of the original sin of disobedience, as well as the secondary sin of lustful desecration of this ritual, through the restoration of the Christ consciousness in man and woman.   
Le sexe, tel qu'il est pratiqué aujourd'hui sur terre, est donc l'effet et non la cause du péché originel. Le sexe n'est pas en soi un péché. Mais l'humanité a fait de l'abus du feu sacré dans le sexe le plus grand péché depuis sa chute de la grâce du jardin. Elle y est parvenue en profanant délibérément le feu sacré dans tous les centres sacrés de la conscience divine (les [[Special:MyLanguage/chakra|chakras]]) en assouvissant les désirs de la chair par la désobéissance aux Dix Commandements.   


== The divine reunion ==
Les sept sacrements de l'Église sont un moyen par lequel l'homme et la femme peuvent expier les mauvais usages des [[Special:MyLanguage/seven rays|sept rayons]]. Chez l'homme et la femme rachetés, les rapports sexuels deviennent le rituel sacré du sacrement du mariage. Ce rituel peut être purifié de la souillure du péché originel de désobéissance, ainsi que du péché secondaire de profanation lubrique de ce rituel, par le rétablissement de la conscience du Christ chez l'homme et la femme. 


When the seven initiations of the seven chakras have been passed and the thirty-three steps have been fulfilled, man and woman return to the wholeness of the One within. When both are freed from the separation of the Whole and have entered this state of wholeness, their desire is no longer based on incompleteness but is only that holy desire which comes from the oneness of the Father-Mother God. 
<span id="The_divine_reunion"></span>
== Les retrouvailles divines ==


There is no sin in this union. It is the reenactment of the divine reunion, of the alchemical marriage of the soul to the Spirit. Prior to the [[ascension]] this divine reunion may be expressed between man and woman in the union of heart, soul, body and mind to the glory of God in all of the seven chakras. Out of this union comes forth no longer a “kind of man” (the genealogies of the [[carnal mind]] or the offspring of the flesh), but archetypes of the Christ consciousness, the highest of which we know to be Jesus the Christ.   
Lorsque les sept initiations des sept chakras ont été franchies et les trente-trois étapes accomplies, l'homme et la femme retrouvent l'unité du Tout en eux. Lorsque tous deux sont libérés de la séparation du Tout et ont atteint cet état d'unité, leur désir n'est plus fondé sur l'incomplétude, mais n'est plus que ce désir sacré qui provient de l'unité du Dieu Père-Mère.   


This beloved Son of God was born out of the sanctified union of the soul of Mary with the Spirit of God through the highest initiate of the Holy Spirit, [[Saint Germain]] (embodied as Joseph). Jesus was the first fruit of woman redeemed. Mary had become Ma-Ray, the Mother ray. She had passed the [[test of the ten]], which Eve had failed. Her virginity was her obedience to the Christ within and to the [[Cosmic Christ]]. He sent to her his instructions and his initiations, first through her devout parents, Anna and Joachim, and through sisters in the Essene temple where she took her early training, and then through the Archangel [[Gabriel]].   
Il n'y a aucun péché dans cette union. C'est la reconstitution de la réunion divine, du mariage alchimique de l'âme et de l'Esprit. Avant l'[[Special:MyLanguage/ascension|ascension]], cette réunion divine peut s'exprimer entre l'homme et la femme dans l'union du cœur, de l'âme, du corps et de l'esprit à la gloire de Dieu dans les sept chakras. De cette union ne naît plus une « sorte d'homme » (les généalogies de l'[[Special:MyLanguage/carnal mind|esprit charnel]] ou la descendance de la chair), mais les archétypes de la conscience du Christ, dont le plus élevé, à notre connaissance, est Jésus le Christ.   


== The virgin birth ==
Ce Fils bien-aimé de Dieu est né de l'union sanctifiée de l'âme de Marie avec l'Esprit de Dieu par l'intermédiaire du plus haut initié du Saint-Esprit, [[Special:MyLanguage/Saint Germain|Saint Germain]] (incarné sous le nom de Joseph). Jésus était le premier fruit de la femme rachetée. Marie était devenue Ma-Ray, le rayon de la Mère. Elle avait réussi le [[Special:MyLanguage/test of the ten|test des dix]], auquel Ève avait échoué. Sa virginité était son obéissance au Christ intérieur et au [[Special:MyLanguage/Cosmic Christ|Christ cosmique]]. Il lui envoya ses instructions et ses initiations, d'abord par l'intermédiaire de ses parents dévoués, Anne et Joachim, puis par l'intermédiaire des sœurs du temple essénien où elle avait reçu sa première formation, et enfin par l'intermédiaire de l'archange [[Special:MyLanguage/Gabriel|Gabriel]]. 


{{main|Virgin birth}}
<span id="The_virgin_birth"></span>
== La naissance virginale ==


Since sex itself is not the original sin, the virgin birth remains the virgin birth with or without sexual intercourse. Mary’s virgin consciousness is the raising-up of the white sphere of the Mother that in unredeemed man and woman remains locked in the [[base-of-the-spine chakra]]. 
{{main-fr|Virgin birth|Naissance virginale}}


As that light of the Mother rises, it restores the light of the Trinity to each successive chakra, regenerates the balanced threefold flame within the heart, resurrects the Alpha and Omega wholeness as the white-fire core of the seven planes of God’s consciousness, and locks that sphere in the [[third eye]], completing the [[caduceus]].   
Puisque le sexe en soi n'est pas le péché originel, la naissance virginale reste la naissance virginale, avec ou sans rapport sexuel. La conscience virginale de Marie est l'élévation de la sphère blanche de la Mère qui, chez l'homme et la femme non rachetés, reste enfermée dans le [[Special:MyLanguage/base-of-the-spine chakra|chakra de la base de la colonne vertébrale]].   


Over this spiral of energy, sanctified and made pure by the Body (the Matter) and the Blood (the Spirit) of Christ who “before Abraham was, I AM,” the Son of God became the Word incarnate: Jesus the Christ was born.   
À mesure que cette lumière de la Mère s'élève, elle restaure la lumière de la Trinité dans chaque chakra successif, régénère la triple flamme équilibrée dans le cœur, ressuscite la plénitude Alpha et Oméga en tant que noyau de feu blanc des sept plans de la conscience divine, et verrouille cette sphère dans le [[Special:MyLanguage/third eye|troisième œil]], complétant ainsi le [[Special:MyLanguage/caduceus|caducée]].   


If it were true that Jesus was pure because his mother, Mary, did not have intercourse with his father, then we could never be pure. The misinterpretation of the virgin birth of Jesus is the lie of the Luciferians that keeps the children of God in self-condemnation and keeps the self-righteous in condemnation of those who are obliged to engage in intercourse to bear the children of God.
Au-dessus de cette spirale d'énergie, sanctifiée et purifiée par le Corps (la Matière) et le Sang (l'Esprit) du Christ qui « avant qu'Abraham fût, JE SUIS », le Fils de Dieu est devenu le Verbe incarné : Jésus le Christ est né.


== The real original sin ==
S'il était vrai que Jésus était pur parce que sa mère, Marie, n'avait pas eu de relations sexuelles avec son père, alors nous ne pourrions jamais être purs. La mauvaise interprétation de la naissance virginale de Jésus est le mensonge des lucifériens qui maintient les enfants de Dieu dans l'auto-condamnation et maintient les bien-pensants dans la condamnation de ceux qui sont obligés d'avoir des relations sexuelles pour porter les enfants de Dieu.


The ascended masters teach that the [[fallen angel]]s are the original sinners, who committed the original sin against God by challenging the [[Divine Mother]] and the [[Divine Manchild]]. They have led the children of God into paths of sinfulness in order to convince them that they are “sinners” and hence, unworthy to follow in the footsteps of Jesus Christ.
<span id="The_real_original_sin"></span>
== Le véritable péché originel ==


The Luciferians propounded the lie that sex is the original sin in order to keep the light of mankind veiled in the sin consciousness, to keep their attention (hence the [[Kundalini|serpentine force]]) constantly revolving around sex as the forbidden fruit. The Luciferians did not want mankind to know that it was their rejection of the Christ that caused them to fall, for if mankind knew this, they could and would accept the redemption of Jesus the Christ, of the Christ Self and of the Initiator Lord Maitreya. Thus they would return to the glory that they knew in the beginning before the world was.
Les maîtres ascensionnés enseignent que les [[Special:MyLanguage/fallen angel|anges déchus]] sont les premiers pécheurs, qui ont commis le péché originel contre Dieu en défiant la [[Special:MyLanguage/Divine Mother|Mère divine]] et l'[[Special:MyLanguage/Divine Manchild|Enfant divin]]. Ils ont conduit les enfants de Dieu sur les chemins du péché afin de les convaincre qu'ils sont des « pécheurs » et donc indignes de suivre les traces de Jésus-Christ.  


The fallen angels have kept from the children of God the true understanding that God has endowed each of them with the Divine Image; instead they have taught them that they are forever stained by “original sin” and can never become Christlike or realize their own Christ potential. The fallen angels have thus promulgated the false doctrine that because the children of God are sinners, they can only be saved by grace, dispensed by the Church, thereby denying the necessity for each one to “work the works of him that sent me,” as Jesus declared of his own mission.<ref>John 9:4.</ref>
Les lucifériens ont propagé le mensonge selon lequel le sexe est le péché originel afin de maintenir l'humanité dans la conscience du péché, afin que son attention (d'où la [[Special:MyLanguage/Kundalini|Kundalini]]) reste constamment focalisée sur le sexe comme fruit défendu. Les lucifériens ne voulaient pas que l'humanité sache que c'était leur rejet du Christ qui avait causé leur chute, car si l'humanité le savait, elle pourrait accepter et accepterait la rédemption de Jésus le Christ, du Christ Moi et de l'Initiateur Seigneur Maitreya. Ainsi, elle retrouverait la gloire qu'elle connaissait au commencement, avant que le monde ne soit.


God has called us to forsake the sinful life of the fallen angels and to put behind us the sense of forever being sinners. This is made possible by the grace of Jesus Christ, which restores our oneness with him and with our own inner Christ potential. This grace affords us the opportunity to atone for our misdeeds and mistakes and pursue our own path of individual Christhood.
Les anges déchus ont caché aux enfants de Dieu la véritable compréhension que Dieu a doté chacun d'eux de l'image divine ; au lieu de cela, ils leur ont enseigné qu'ils sont à jamais entachés par le « péché originel » et qu'ils ne peuvent jamais devenir semblables au Christ ni réaliser leur propre potentiel christique. Les anges déchus ont ainsi propagé la fausse doctrine selon laquelle, parce que les enfants de Dieu sont des pécheurs, ils ne peuvent être sauvés que par la grâce dispensée par l'Église, niant ainsi la nécessité pour chacun d'« accomplir les œuvres de celui qui m'a envoyé », comme Jésus l'a déclaré à propos de sa propre mission.<ref>Jean 9:4.</ref>


== The unreality of original sin ==
Dieu nous a appelés à renoncer à la vie pécheresse des anges déchus et à laisser derrière nous le sentiment d'être éternellement pécheurs. Cela est rendu possible par la grâce de Jésus-Christ, qui rétablit notre unité avec lui et avec notre propre potentiel du Christ intérieur. Cette grâce nous offre la possibilité d'expier nos méfaits et nos erreurs et de suivre notre propre chemin vers la christicité individuelle. 


Many years ago, the [[Goddess of Liberty]] pronounced the fiat that original sin has no ultimate reality, since its origin is not in God:
<span id="The_unreality_of_original_sin"></span>
== L'irréalité du péché originel ==


<blockquote>You have heard, beloved ones, of the doctrine of original sin. I am the spokesman for the [[Karmic Board]], and I tell you, beloved ones, there is no such thing as original sin; for God did not create it, the Cosmic Masters did not create it, and I think that it never has been created. Original sin, beloved ones, is a figment of the human imagination. That which is original is purity, it is the law of life, it is the law of eternal perfection, and it is that which was intended to act in the world of man as it acts in the universe.<ref>Goddess of Liberty, April 1, 1962.</ref></blockquote>
Il y a de nombreuses années, la [[Special:MyLanguage/Goddess of Liberty|Déesse de la Liberté]] a déclaré que le péché originel n'avait aucune réalité ultime, puisque son origine ne se trouvait pas en Dieu :


And [[Mother Mary]] brings the vision of our origin as not being in sin, but in God:
<blockquote>Vous avez entendu parler, mes bien-aimés, de la doctrine du péché originel. Je suis le porte-parole du [[Special:MyLanguage/Karmic Board|Conseil karmique]], et je vous dis, mes bien-aimés, qu'il n'existe pas de péché originel ; car Dieu ne l'a pas créé, les Maîtres cosmiques ne l'ont pas créé, et je pense qu'il n'a jamais été créé. Le péché originel, mes bien-aimés, est une invention de l'imagination humaine. Ce qui est originel, c'est la pureté, c'est la loi de la vie, c'est la loi de la perfection éternelle, et c'est ce qui était destiné à agir dans le monde des hommes comme cela agit dans l'univers.<ref>Goddess of Liberty (Déesse de la Liberté), 1er avril 1962.</ref></blockquote>


<blockquote>O beloved ones, it does not matter when the moment comes as long as it comes swiftly for you to declare, “Behold, I am begotten of the Lord!” Let that statement cancel out the record of condemnation of original sin upon your soul, and know that the origin of your being is in the immaculate conception of [[Alpha and Omega]]. This is your original life, this is your original virtue, this is your original love; and God loves you with that purity that he loved you with in the hour of your soul’s conception in the heart of the Great Central Sun.<ref>Mother Mary, October 26, 1977.</ref></blockquote>
Et [[Special:MyLanguage/Mother Mary|Marie, mère de Jésus]] nous montre que notre origine n'est pas dans le péché, mais en Dieu :


== See also ==
<blockquote>Ô bien-aimés, peu importe quand ce moment viendra, tant qu'il viendra rapidement pour que vous puissiez déclarer : « Voici, je suis engendré par le Seigneur ! » Que cette déclaration efface l'enregistrement de la condamnation du péché originel sur votre âme, et sachez que l'origine de votre être réside dans la conception immaculée d'[[Special:MyLanguage/Alpha and Omega|Alpha et Oméga]]. C'est là votre vie originelle, c'est là votre vertu originelle, c'est là votre amour originel ; et Dieu vous aime avec cette pureté dont il vous a aimé à l'heure de la conception de votre âme dans le cœur du Grand Soleil Central.<ref>Mother Mary (Mère Marie), 26 octobre 1977.</ref></blockquote>


[[Virgin birth]]
<span id="See_also"></span>
== Voir aussi ==


[[Ascension]]
[[Special:MyLanguage/Virgin birth|Naissance virginale]]


[[Baptism]]
[[Special:MyLanguage/Ascension|Ascension]]


== For more information ==
[[Special:MyLanguage/Baptism|Baptême]]


{{RML}}, chapter 20.
<span id="For_more_information"></span>
== Pour plus d’information ==


{{PUC}}, pp. 134–40.
{{RML}} (''La réincarnation : Le chaînon manquant du christianisme''), chapitre 20.


{{PST}}, pp. 143–50.
{{PUC}} (''La voie du Christ universel''), pp. 134–40.
 
{{PST}} (''La voie de l'auto-transformation''), pp. 143–50.


== Sources ==
== Sources ==


Elizabeth Clare Prophet, December 10, 1988.
Elizabeth Clare Prophet, 10 décembre 1988.


{{RML}}, pp. 225–27, 374, 228–29.
{{RML}} (''La réincarnation : Le chaînon manquant du christianisme''), pp. 374, 228–29.


{{PST}}, pp. 145–49.
{{PST}} (''La voie de l'auto-transformation''), pp. 145–49.


{{POWref|33|41|, October 21, 1990, endnote}}
{{POWref-fr|33|41|, 21 octobre 1990, note de fin}}


{{PUC}}, pp. 137–38, 139–40.
{{PUC}} (''La voie du Christ universel''), pp. 137–38, 139–40.
<references />
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Latest revision as of 22:46, 24 November 2025

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Afin d'étayer leurs décrets officiels élevant Jésus à son statut unique de Dieu, les hiérarques de l'Église chrétienne primitive ont développé plusieurs doctrines corollaires. L'une d'elles est la doctrine du péché originel. Cette doctrine, telle qu'elle est actuellement enseignée dans l'Église catholique romaine, affirme qu'à la suite de la chute d'Adam, chaque membre de la race humaine naît avec un défaut moral héréditaire et est soumis à la mort. En raison de cette tache héréditaire du péché, aucun homme n'est capable d'atteindre sa dignité ou sa destinée sans un acte salvateur de Dieu. Selon l'Église romaine, cela s'accomplit par la mort et la résurrection de Jésus-Christ.

Ce que l'Église romaine a fait avec sa doctrine du péché originel, c'est condamner toute l'humanité à l'échec, sauf par la grâce salvatrice de Jésus-Christ, qui est une loi qui n'est pas une loi de Dieu et qui ne peut être accomplie telle qu'elle l'a déclarée.

Origines de la doctrine

Saint Augustin, par Simone Martini (1320-1325)

Dans l'ensemble, on ne trouve pratiquement aucune trace du concept de péché originel chez les premiers pères apostoliques, qui croyaient qu'aucun péché ne pouvait empêcher l'homme de choisir le bien plutôt que le mal de son plein gré.

Les premiers théologiens avaient envisagé l'idée que la condition misérable de l'homme était en quelque sorte liée à la chute d'Adam et Ève dans le jardin d'Éden. Mais c'est saint Augustin (354-430) qui en a fait ce qui reste aujourd'hui encore la pierre angulaire de la théologie chrétienne : le péché originel.

Les mauvaises choses arrivent aux bonnes personnes parce que tous les êtres humains sont mauvais par nature, affirmait Augustin, et leur seule chance de surmonter cette méchanceté naturelle est d'accéder à la grâce de Dieu par l'intermédiaire de l'Église. Comme l'écrivait Augustin, « nul ne sera bon s'il n'a d'abord été mauvais ». [1]

Bien que l'Église ait depuis rejeté certains des arguments d'Augustin, le catéchisme catholique nous dit toujours : « Nous ne pouvons pas modifier la révélation du péché originel sans porter atteinte au mystère du Christ. »[2] Le péché originel est étroitement lié au Christ, affirme l'Église, car c'est le Christ qui nous libère du péché originel.

Adam et Ève, selon Augustin, vivaient dans un état d'immortalité physique. Ils ne seraient ni morts ni vieillis s'ils n'avaient pas goûté au fruit défendu et perdu ainsi le privilège de la grâce divine. Après leur chute, les hommes ont commencé à connaître la souffrance, la vieillesse et la mort.

Selon Augustin, lorsque le Christ est venu, il a offert aux hommes la possibilité d'être rétablis dans l'état de grâce. Il agirait en tant que médiateur entre le Père et une création désobéissante. Bien que l'intercession du Christ ne les sauverait pas de la mort physique, elle leur permettrait de retrouver l'état d'immortalité physique grâce à la résurrection corporelle. La grâce n'empêcherait pas les mauvaises choses de leur arriver sur terre, mais elle garantirait leur immortalité après la mort.

La conséquence la plus importante du péché originel est que, parce que nous descendons d'Adam, nous portons en nous sa nature imparfaite. « L'homme [...] n'a pas le pouvoir d'être bon », écrit Augustin. [3] Il pensait que nous ne sommes pas plus capables de faire le bien qu'un singe n'est capable de parler. Nous ne pouvons faire le bien que par la grâce seule.

Le point de vue d'Augustin sur le sexe

La vision d'Augustin sur la sexualité a également profondément marqué notre civilisation. Il est, plus que quiconque, à l'origine de l'idée selon laquelle la sexualité est intrinsèquement mauvaise. Il la considérait comme le signe le plus visible de la chute de l'homme. Comme l'explique la chercheuse Elaine Pagels, il voyait le désir sexuel comme la « preuve » et la « punition » du péché originel. [4]

Au fil des siècles, de nombreux groupes tels que les stoïciens, les pythagoriciens et les néoplatoniciens avaient enseigné que le contrôle des pulsions sexuelles aidait l'âme à briser les chaînes qui la liaient au corps. Mais Augustin adopta une position extrême selon laquelle le sexe, même dans le mariage, était mauvais.

Selon Augustin, le désir sexuel, même celui qui mène à la procréation, est mauvais. La luxure et la mort sont entrées dans le monde en même temps, croyait Augustin. Adam ne serait jamais mort s'il n'avait pas péché. Et la punition pour son péché n'était pas seulement de vieillir et de mourir, mais aussi de connaître une luxure incontrôlable. Le désir sexuel était donc le résultat direct de cette chute.

Augustin croyait que tous les descendants d'Adam étaient entachés par sa luxure. Selon lui, la « concupiscence charnelle » (luxure) d'Adam avait corrompu « tous ceux qui sont issus de sa lignée ». En d'autres termes, la luxure d'un seul homme rendait tous les bébés pécheurs. [5]

Cet enseignement véhicule l'idée que le mariage, la procréation et les bébés eux-mêmes sont entachés par le péché originel. En nous disant que nous sommes nés pécheurs parce que nous avons été conçus par l'acte sexuel, l'Église nous condamne tous. Cette culpabilité nous affecte à un niveau subconscient et pèse sur de nombreux catholiques et anciens catholiques, sans parler de certains protestants qui l'ont absorbée à travers la pensée de Martin Luther et Jean Calvin, leaders de la Réforme protestante.

Lorsque l'Église exempte Jésus du péché originel, elle l'éloigne encore davantage du reste d'entre nous. En affirmant que nous sommes pécheurs et que Jésus ne l'a jamais été, elle nous prive de notre potentiel à devenir fils de Dieu en suivant les traces du Christ.

« Adam et Ève », Titien (vers 1550)

Hériter du péché d'Adam

Augustin a trouvé le principal fondement scriptural de sa doctrine dans Romains 5:12. Dans la traduction moderne New Revised Standard, le verset se lit comme suit : « Le péché est entré dans le monde par un seul homme, et la mort est venue par le péché, et ainsi la mort s'est étendue à tous parce que tous ont péché. »

Mais la version d'Augustin de ce verset contenait une erreur de traduction. Augustin ne lisait pas le grec, la langue originale du Nouveau Testament, il a donc utilisé une traduction latine aujourd'hui appelée la Vulgate. Elle rend la dernière moitié du verset par « et ainsi la mort s'est répandue sur tous les hommes, par un seul homme, en qui tous ont péché ».[6] Il en conclut que « en qui » faisait référence à Adam et que, d'une manière ou d'une autre, tous les hommes avaient péché lorsque Adam avait péché.

Il fit d'Adam une sorte de personnalité collective qui contenait la nature de tous les hommes futurs, qu'il transmit par son sperme. Augustin écrivit : « Nous étions tous dans cet homme unique. » Même si nous n'avions pas encore de forme physique, « la nature séminale à partir de laquelle nous allions être propagés était déjà là ».[7]

Ainsi, tous les descendants d'Adam sont à la fois corrompus et condamnés parce qu'ils étaient présents en lui (sous forme de sperme) lorsqu'il a péché. Augustin a décrit le péché comme quelque chose qui est « contracté »[8] et transmis à la race humaine comme une maladie vénérienne. Jésus était exempt du péché originel puisque, selon les orthodoxes, il avait été conçu sans sperme.

Augustin en conclut qu'à cause du péché d'Adam, toute l'humanité est un « train du mal » qui se dirige vers la « destruction de la seconde mort ».[9] À l'exception, bien sûr, de ceux qui parviennent à accéder à la grâce de Dieu par l'intermédiaire de l'Église.

Le synode d'Orange

Au Ve siècle, le péché originel fut au cœur d'une controverse qui fut finalement réglée en 529 par le synode d'Orange. Le synode décréta que le péché d'Adam avait corrompu le corps et l'âme de toute l'humanité ; le péché et la mort sont le résultat de la désobéissance d'Adam. Le synode a également déclaré qu'en raison du péché, le libre arbitre de l'homme est tellement affaibli que « personne n'est capable d'aimer Dieu comme il le devrait, de croire en Dieu ou de faire quoi que ce soit de bon pour Dieu, à moins que la grâce de la miséricorde divine ne lui soit d'abord accordée ». Ils ont déclaré que grâce à la grâce qui vient du sacrement du baptême, tous les hommes, s'ils s'y emploient, peuvent être sauvés. Ainsi, c'est la grâce et non le mérite humain qui était primordial pour le salut.

L'issue du débat sur le péché originel était lourde de conséquences. La controverse menaçait de saper le rôle de l'Église dans la vie des communiants. L'Église enseignait que le baptême était le moyen par lequel les fidèles étaient initiés à l'Église et introduits à la grâce, et qu'une vie de grâce était soutenue par les sacrements. Si le sacrement du baptême n'était plus nécessaire pour laver le péché originel et atteindre le salut, alors l'Église et son clergé deviendraient superflus.

Les catholiques d'aujourd'hui croient que même si le sacrement du baptême efface le péché originel, l'homme conserve néanmoins une tendance à pécher. Il s'agit là d'une contradiction. Quelle est la puissance du baptême de Jésus-Christ s'il n'est pas capable de nous délivrer complètement du sentiment de péché ?

L'Encyclopédie catholique actuelle indique dans son article sur le "péché originel" que « le terme péché originel désigne un état de culpabilité, de faiblesse ou d'infirmité présent chez les êtres humains depuis toujours..., avant même qu'ils n'aient le libre choix entre le bien et le mal... Il s'agit d'un état d'être plutôt que d'un acte humain ou de sa conséquence. »[10]

Une perspective plus large sur la chute de l'homme

L'homme et la femme, androgynes dans le cœur blanc-feu de leur innocence, connaissaient la plénitude dans la conscience édénique. En abusant de la Flamme du Christ, ils perdirent leur intégrité et se retrouvèrent nus devant le Seigneur Dieu. Ainsi, le péché originel des Luciferiens, qui causa d'abord la chute de l'humanité, puis la chute d'Adam et Ève, fut l'abus de la triple flamme — la perversion du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Immédiatement, l'utilisation abusive de la triple flamme par Adam et Ève a formé une spirale négative qui a produit la ceinture électronique. Et le noyau de feu blanc de la pureté (la source d'énergie dans la Matière, l'origine de la triple flamme) fut scellé dans le chakra de la Mère, gardé par des chérubins « et une épée flamboyante qui tournait dans tous les sens, pour garder le chemin de l'Arbre de Vie ».[11]

C'est la perte de l'intégrité due à l'utilisation abusive de la trinité masculine de l'énergie divine qui a relégué l'homme et la femme dans la sphère de la Matière. Ayant perdu la pureté de leur contact avec leur propre polarité spirituelle intérieure, ils ne faisaient plus l'expérience de la conscience androgyne de Dieu dans la triple flamme. En raison de cette perte d'intégrité, ils n'étaient plus capables de procréer par la projection de rayons de lumière, comme le pratiquent les évolutions plus avancées de Vénus (la planète), qui ne sont pas descendues du plan éthérique.

La recherche de la plénitude

À moins que l'homme et la femme, le fils et la fille, ne contiennent dans leur cœur la triple flamme équilibrée comme foyer de la sphère spirituelle de leur propre identité divine, ils ne peuvent pas et ne font pas l'expérience de la nature androgyne de Dieu dans le plan de la matière. La perte de l'intégrité dans la matière par Adam et Ève a entraîné le karma du désir d'Ève pour son mari et du désir d'Adam pour sa femme. Ainsi, deux personnes sont nécessaires dans la matière pour faire l'expérience de la totalité du Dieu Père-Mère.

Le désir ardent de l'âme pour la conscience androgyne d'Eden produit le désir dans la Matière. Le désir de Dieu et de la réunion avec Dieu en tant que Père ou Mère est un désir sacré. La manifestation de ce désir devient alors une composante nécessaire de la procréation en dehors du Jardin d'Eden.

Dans Genèse 4:1, nous lisons pour la première fois qu'Adam connut sa femme. Les rapports sexuels ne constituent pas le péché originel. Le péché originel est le départ de la conscience du Christ par la désobéissance au Christ individuel moi et à la Présence du Christ universelle qui se manifeste dans le gourou. La procréation par le sexe n'est qu'une des nombreuses conditions de l'alliance adamique, conditions de la vie de l'homme déchu et de la femme déchue hors du jardin d'Éden.

Le sexe, tel qu'il est pratiqué aujourd'hui sur terre, est donc l'effet et non la cause du péché originel. Le sexe n'est pas en soi un péché. Mais l'humanité a fait de l'abus du feu sacré dans le sexe le plus grand péché depuis sa chute de la grâce du jardin. Elle y est parvenue en profanant délibérément le feu sacré dans tous les centres sacrés de la conscience divine (les chakras) en assouvissant les désirs de la chair par la désobéissance aux Dix Commandements.

Les sept sacrements de l'Église sont un moyen par lequel l'homme et la femme peuvent expier les mauvais usages des sept rayons. Chez l'homme et la femme rachetés, les rapports sexuels deviennent le rituel sacré du sacrement du mariage. Ce rituel peut être purifié de la souillure du péché originel de désobéissance, ainsi que du péché secondaire de profanation lubrique de ce rituel, par le rétablissement de la conscience du Christ chez l'homme et la femme.

Les retrouvailles divines

Lorsque les sept initiations des sept chakras ont été franchies et les trente-trois étapes accomplies, l'homme et la femme retrouvent l'unité du Tout en eux. Lorsque tous deux sont libérés de la séparation du Tout et ont atteint cet état d'unité, leur désir n'est plus fondé sur l'incomplétude, mais n'est plus que ce désir sacré qui provient de l'unité du Dieu Père-Mère.

Il n'y a aucun péché dans cette union. C'est la reconstitution de la réunion divine, du mariage alchimique de l'âme et de l'Esprit. Avant l'ascension, cette réunion divine peut s'exprimer entre l'homme et la femme dans l'union du cœur, de l'âme, du corps et de l'esprit à la gloire de Dieu dans les sept chakras. De cette union ne naît plus une « sorte d'homme » (les généalogies de l'esprit charnel ou la descendance de la chair), mais les archétypes de la conscience du Christ, dont le plus élevé, à notre connaissance, est Jésus le Christ.

Ce Fils bien-aimé de Dieu est né de l'union sanctifiée de l'âme de Marie avec l'Esprit de Dieu par l'intermédiaire du plus haut initié du Saint-Esprit, Saint Germain (incarné sous le nom de Joseph). Jésus était le premier fruit de la femme rachetée. Marie était devenue Ma-Ray, le rayon de la Mère. Elle avait réussi le test des dix, auquel Ève avait échoué. Sa virginité était son obéissance au Christ intérieur et au Christ cosmique. Il lui envoya ses instructions et ses initiations, d'abord par l'intermédiaire de ses parents dévoués, Anne et Joachim, puis par l'intermédiaire des sœurs du temple essénien où elle avait reçu sa première formation, et enfin par l'intermédiaire de l'archange Gabriel.

La naissance virginale

Article principal: Naissance virginale

Puisque le sexe en soi n'est pas le péché originel, la naissance virginale reste la naissance virginale, avec ou sans rapport sexuel. La conscience virginale de Marie est l'élévation de la sphère blanche de la Mère qui, chez l'homme et la femme non rachetés, reste enfermée dans le chakra de la base de la colonne vertébrale.

À mesure que cette lumière de la Mère s'élève, elle restaure la lumière de la Trinité dans chaque chakra successif, régénère la triple flamme équilibrée dans le cœur, ressuscite la plénitude Alpha et Oméga en tant que noyau de feu blanc des sept plans de la conscience divine, et verrouille cette sphère dans le troisième œil, complétant ainsi le caducée.

Au-dessus de cette spirale d'énergie, sanctifiée et purifiée par le Corps (la Matière) et le Sang (l'Esprit) du Christ qui « avant qu'Abraham fût, JE SUIS », le Fils de Dieu est devenu le Verbe incarné : Jésus le Christ est né.

S'il était vrai que Jésus était pur parce que sa mère, Marie, n'avait pas eu de relations sexuelles avec son père, alors nous ne pourrions jamais être purs. La mauvaise interprétation de la naissance virginale de Jésus est le mensonge des lucifériens qui maintient les enfants de Dieu dans l'auto-condamnation et maintient les bien-pensants dans la condamnation de ceux qui sont obligés d'avoir des relations sexuelles pour porter les enfants de Dieu.

Le véritable péché originel

Les maîtres ascensionnés enseignent que les anges déchus sont les premiers pécheurs, qui ont commis le péché originel contre Dieu en défiant la Mère divine et l'Enfant divin. Ils ont conduit les enfants de Dieu sur les chemins du péché afin de les convaincre qu'ils sont des « pécheurs » et donc indignes de suivre les traces de Jésus-Christ.

Les lucifériens ont propagé le mensonge selon lequel le sexe est le péché originel afin de maintenir l'humanité dans la conscience du péché, afin que son attention (d'où la Kundalini) reste constamment focalisée sur le sexe comme fruit défendu. Les lucifériens ne voulaient pas que l'humanité sache que c'était leur rejet du Christ qui avait causé leur chute, car si l'humanité le savait, elle pourrait accepter et accepterait la rédemption de Jésus le Christ, du Christ Moi et de l'Initiateur Seigneur Maitreya. Ainsi, elle retrouverait la gloire qu'elle connaissait au commencement, avant que le monde ne soit.

Les anges déchus ont caché aux enfants de Dieu la véritable compréhension que Dieu a doté chacun d'eux de l'image divine ; au lieu de cela, ils leur ont enseigné qu'ils sont à jamais entachés par le « péché originel » et qu'ils ne peuvent jamais devenir semblables au Christ ni réaliser leur propre potentiel christique. Les anges déchus ont ainsi propagé la fausse doctrine selon laquelle, parce que les enfants de Dieu sont des pécheurs, ils ne peuvent être sauvés que par la grâce dispensée par l'Église, niant ainsi la nécessité pour chacun d'« accomplir les œuvres de celui qui m'a envoyé », comme Jésus l'a déclaré à propos de sa propre mission.[12]

Dieu nous a appelés à renoncer à la vie pécheresse des anges déchus et à laisser derrière nous le sentiment d'être éternellement pécheurs. Cela est rendu possible par la grâce de Jésus-Christ, qui rétablit notre unité avec lui et avec notre propre potentiel du Christ intérieur. Cette grâce nous offre la possibilité d'expier nos méfaits et nos erreurs et de suivre notre propre chemin vers la christicité individuelle.

L'irréalité du péché originel

Il y a de nombreuses années, la Déesse de la Liberté a déclaré que le péché originel n'avait aucune réalité ultime, puisque son origine ne se trouvait pas en Dieu :

Vous avez entendu parler, mes bien-aimés, de la doctrine du péché originel. Je suis le porte-parole du Conseil karmique, et je vous dis, mes bien-aimés, qu'il n'existe pas de péché originel ; car Dieu ne l'a pas créé, les Maîtres cosmiques ne l'ont pas créé, et je pense qu'il n'a jamais été créé. Le péché originel, mes bien-aimés, est une invention de l'imagination humaine. Ce qui est originel, c'est la pureté, c'est la loi de la vie, c'est la loi de la perfection éternelle, et c'est ce qui était destiné à agir dans le monde des hommes comme cela agit dans l'univers.[13]

Et Marie, mère de Jésus nous montre que notre origine n'est pas dans le péché, mais en Dieu :

Ô bien-aimés, peu importe quand ce moment viendra, tant qu'il viendra rapidement pour que vous puissiez déclarer : « Voici, je suis engendré par le Seigneur ! » Que cette déclaration efface l'enregistrement de la condamnation du péché originel sur votre âme, et sachez que l'origine de votre être réside dans la conception immaculée d'Alpha et Oméga. C'est là votre vie originelle, c'est là votre vertu originelle, c'est là votre amour originel ; et Dieu vous aime avec cette pureté dont il vous a aimé à l'heure de la conception de votre âme dans le cœur du Grand Soleil Central.[14]

Voir aussi

Naissance virginale

Ascension

Baptême

Pour plus d’information

Elizabeth Clare Prophet with Erin L. Prophet, Reincarnation: The Missing Link in Christianity (La réincarnation : Le chaînon manquant du christianisme), chapitre 20.

Mark L. Prophet and Elizabeth Clare Prophet, The Path of the Universal Christ (La voie du Christ universel), pp. 134–40.

Mark L. Prophet and Elizabeth Clare Prophet, The Path of Self-Transformation (La voie de l'auto-transformation), pp. 143–50.

Sources

Elizabeth Clare Prophet, 10 décembre 1988.

Elizabeth Clare Prophet with Erin L. Prophet, Reincarnation: The Missing Link in Christianity (La réincarnation : Le chaînon manquant du christianisme), pp. 374, 228–29.

Mark L. Prophet and Elizabeth Clare Prophet, The Path of Self-Transformation (La voie de l'auto-transformation), pp. 145–49.

Perles de sagesse, vol. 33, num. 41, 21 octobre 1990, note de fin.

Mark L. Prophet and Elizabeth Clare Prophet, The Path of the Universal Christ (La voie du Christ universel), pp. 137–38, 139–40.

  1. Augustin, City of God (La Cité de Dieu) 15.1, dans Schaff, Philip, éd., A Select Library of Nicene and PostNicene Fathers of the Christian Church (Une sélection d'ouvrages des Pères de l'Église chrétienne nicéens et post-nicéens), 1re série (réimpression, Grand Rapids, Michigan : Wm. B. Eerdmans Publishing, 1979-1980), 2:285.
  2. « Catéchisme de l'Église catholique » 389, p. 98.
  3. Augustin, On Free Choic eof the Will (Du libre arbitre), 3.18, cité dans T. Kermit Scott, Augustine: His Thought in Context (Sa pensée dans son contexte) (New York : Paulist Press, 1995), pp. 136-137.
  4. Elaine Pagels, Adam, Eve, and the Serpent (Adam, Ève et le serpent) (New York : Random House, 1988), p. 112.
  5. Augustin, On the Merits and Forgiveness of Sins, and on the Baptism of Infants (Sur les mérites et le pardon des péchés, et sur le baptême des enfants) 1.10, dans Nicene and PostNicene Fathers (Pères nicéens et post-nicéens), 5:19.
  6. Rom. 5:12, cité dans Pelikan, The Emergence of the Catholic Tradition (L'émergence de la tradition catholique), p. 299.
  7. Augustin, City of God (La Cité de Dieu) 13.14, dans Nicene and PostNicene Fathers City of God (Pères nicéens et post-nicéens), 1ère série, 2:251.
  8. Augustin, Against Julian (Contre Julien) 3.3, trad. Matthew A. Schumacher, The Fathers of the Church (Les Pères de l'Église), vol. 35 (Washington, D.C. : Catholic University of America Press, 1957), p. 113.
  9. Augustin, City of God (La Cité de Dieu) 13.14, dans Nicene and PostNicene Fathers (Nicene and PostNicene Fathers), 1ère série, 2:251. Voir aussi Apocalypse 21:8.
  10. C. J. Peter, "Original Sin" (« péché originel »), dans New Catholic Encyclopedia" (Nouvelle encyclopédie catholique) (New York : McGraw Hill, 1967), p. 777.
  11. Genèse 3:24.
  12. Jean 9:4.
  13. Goddess of Liberty (Déesse de la Liberté), 1er avril 1962.
  14. Mother Mary (Mère Marie), 26 octobre 1977.