Sanat Kumara et la Maître Ascensionnée Vénus

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Sanat Kumara

Grand Gourou de la lignée du Christ dans tout le cosmos; hiérarque de Vénus; l’Ancien des Jours dont on parle dans Daniel 7, 9, 13, 22. Sanat Kumara (du sanskrit : « toujours jeune ») est l’un des Sept Saints Kumaras. (Les Seigneurs de la Flamme qui représentent les sept rayons de Vénus). Il nous initie au sentier du rayon rubis, qu'il présente dans son livre L’Ouverture du Septième Sceau.

Il a occupé la position hiérarchique du Seigneur du Monde aux heures les plus sombres de l’histoire de la terre, alors que ses évolutions étaient descendues au niveau des hommes des cavernes et avaient perdu tout contact avec la flamme de Dieu et la puissante Présence JE SUIS. Alors que la terre était sur le point d’être dissoute parce que plus personne ne gardait vivante la flamme de la conscience du Christ, Sanat Kumara s’exila volontairement de sa planète Vénus et vint sur terre afin de maintenir en vie cette flamme jusqu'à ce qu'un nombre suffisant parmi les hommes réponde à l’appel et qu’à leur tour ils la maintiennent pour leurs frères et sœurs. Cent quarante-quatre mille âmes se sont portées volontaires pour aider Sanat Kumara dans sa mission et ils l’accompagnèrent lui et ses légions d’anges.

Sa venue sur Terre

Sanat Kumara décrit cet événement majeur de l’histoire du cosmos:

Vous m’appelez Sanat Kumara, et vous me connaissez comme celui qui s’est tenu devant le conseil cosmique connu sous le nom du Conseil des cent quarante-quatre. Vous me connaissez parce que vous avez été témoins de mon plaidoyer en faveur des évolutions de la terre qui avaient oublié la présence de l’Agneau, qui par leur désobéissance se sont détournées du Gourou vivant. Vous me connaissez comme celui qui s’est porté volontaire pour incarner la triple flamme sur la terre pour les évolutions progressant dans les sept plans de l’être – le feu, l’air, l’eau et la terre.

Le Conseil cosmique décréta la dissolution de la terre et de ceux qui y évoluaient parce que l’âme de ses enfants n’adorait plus la Trinité dans la triple flamme de la vie brûlant sur l’autel du cœur. Ils étaient devenus des brebis égarées. Ils portaient leur attention sur la manifestation extérieure, ils avaient délibérément et par ignorance, abandonné la marche intérieure avec Dieu....

Donc, la lumière de leur temple s’était éteinte et le dessein de Dieu, pour lequel il avait créé l’homme, afin qu’il soit le temple du Dieu vivant, n’était plus accompli. Ils étaient tous des morts vivants, un réceptacle fait de Matière sans âme lumineuse, une coquille vide. Il n’existait nulle part sur terre une école de mystère – pas de chela, pas de Gourou, pas d’initiés sur le sentier de l’Accomplissement christique individualisé.

L’heure du jugement était arrivée, et celui qui était assis sur le trône au milieu des douze fois douze hiérarchies de lumière a prononcé la sentence approuvée par un consensus unanime : que la terre et ses évolutions soient roulées comme un parchemin et allumées tel un cierge du feu sacré. Que toutes ces énergies perverties soient retournées au Grand Soleil Central pour y être repolarisées. Que cette énergie soit réalignée et rechargée de la lumière d’Alpha et d’Oméga. Qu’elle soit de nouveau imprégnée par le Créateur dans la création continue des mondes sans fin.

Les conditions exigées par la loi pour sauver la Terre sont qu’une personne doit se qualifier en tant que Gourou incarné, l’Agneau, et vivre dans le plan physique pour maintenir l’équilibre et garder la triple flamme de la vie pour et au nom de toutes les âmes vivantes. Cela satisfait la loi de l’Unique que celui qui médite sur le Christ Éternel puisse compter pour un grand nombre jusqu’à ce qu’un grand nombre puisse à nouveau devenir responsable de leurs paroles et de leurs actes et commencer à porter le fardeau de leur lumière de même que le karma du bien et du mal relatif qu’ils ont créé.

Et j’ai choisi d’être celui-là. J’ai choisi d’être ce fils ardent de la droiture pour la terre et ses évolutions.

Après de longues délibérations, le Conseil cosmique et Celui qui est sans Nom ont approuvé ma pétition, et la dispense d’un nouveau plan divin pour la terre et ses évolutions a vu le jour....

Alors je me suis agenouillé devant le grand trône blanc de Celui qui est sans Nom et il m’a dit : « Mon fils, Sanat Kumara, tu t’assoiras sur le grand trône blanc devant les évolutions de la terre. Tu seras pour eux le Seigneur Dieu au plus haut des cieux. En vérité, tu seras la plus haute manifestation de la Déité qui leur sera donnée jusqu’à ce que, par le sentier initiatique, leurs âmes s’élèvent jusqu’à ton trône de conscience et se tiennent devant toi en louant le JE SUIS CELUI QUE JE SUIS que tu es. Et ce jour-là lorsqu’ils se lèveront et diront ' Bénédiction, honneur, gloire et pouvoir à celui qui est assis sur le trône et à l’Agneau à jamais et à jamais ' – alors, leur rédemption approche. »

Et il m’a dit : « Dès lors, pour les évolutions de la terre, tu seras Alpha et Oméga, le commencement et la fin, dit le JE SUIS CELUI QUE JE SUIS, celui qui est, qui était et qui doit venir, dit le Tout-Puissant ». Et il a déposé sur moi le manteau de parrainage du Père envers le Fils qui deviendrait pour moi son parrainage des courants de vie qu’il faisait miens. C’était un geste de confiance. C’était l’initiation du Père dans le Fils....

Et le Conseil des cent quarante-quatre, formant un seul anneau solaire autour du grand trône blanc, entonna le Verbe avec les grands êtres de lumière, formant le cercle intérieur autour du trône disant : « Saint, Saint, Saint, est le Seigneur Dieu Tout-Puissant, qui était, qui est et qui sera ». Et j’entendis l’écho de leur chant « Saint, Saint, Saint » jusqu’à mon retour chez moi sur l’étoile du matin, vers ma flamme jumelle que vous connaissez comme Vénus, et les fils et les filles de l’Étoile d’Amour.

Des messagers de lumière ailés avaient annoncé ma venue et la réponse du Conseil cosmique et la dispense accordée. Mes six frères, les Saints Kumaras, qui ont soutenu avec moi les sept flammes des sept rayons – le Puissant Victoire et ses légions, notre fille Méta, et de nombreux fils et filles que vous connaissez aujourd’hui comme les maîtres ascensionnés m’ont accueilli avec une grande réception. Ce soir-là, la joie de l’opportunité était mêlée de tristesse que le sentiment de séparation apporte. J’avais choisi un exil volontaire sur une étoile sombre. Et même si elle était destinée à être une Étoile de Liberté, tous savaient que ce serait pour moi une longue nuit noire de l’âme.

Puis, tous à la fois, mes enfants se rassemblèrent, certains venant des vallées et d’autres des montagnes. C’était cent quarante-quatre mille âmes qui s’approchaient de notre palais de lumière. Ils avançaient de plus en plus, formant 12 colonnes, chantant des chants de liberté, d’amour et de victoire. Le chœur puissant de leurs voix faisait écho sur la vie élémentale et des chœurs angéliques planaient au-dessus. En les regardant s’approcher, depuis le balcon, Vénus et moi avons vu la treizième compagnie revêtue de blanc. C’était la prêtrise royale de l’Ordre de Melchisédech, ceux qui avaient reçu l’onction et qui gardaient la flamme et la loi au centre de cette unité hiérarchique.

Lorsqu’ils furent rassemblés, cercles après cercles autour de notre palais, que leurs hymnes de louanges et d’adoration envers moi eurent cessé, leur porte-parole se tint devant le balcon pour nous adresser la parole au nom de la grande multitude. C’était l’âme de celui qu’aujourd’hui, vous connaissez et aimez comme le Seigneur du Monde, Gautama Bouddha. Il prit la parole et nous dit : « Ô toi, l’Ancien des Jours, nous avons entendu parler de l’alliance que Dieu a faite avec toi aujourd’hui et ton engagement à garder la flamme de la vie jusqu’à ce que certains parmi les évolutions de la terre soient éveillés et renouvellent leur vœu d’être des porteurs de la flamme. Ô Ancien des Jours, tu es notre Gourou, notre propre vie, notre Dieu. Nous ne te laisserons pas sans réconfort. Nous partirons avec toi. Pas un seul instant tu ne seras seul. Tes disciples formeront des cercles et des cercles autour de toi. Nous allons sur terre avec toi. Nous préparerons la voie. Nous garderons la flamme en ton nom. »

Et conformément aux directives du Seigneur Dieu, j’ai choisi parmi eux quatre cents fils et filles, désirant servir, qui précéderaient les cent quarante-quatre mille pour préparer leur avènement. Car même s’ils étaient au fait des ténèbres de la sombre étoile, en réalité ils ne connaissaient pas, comme je la connaissais, la véritable signification du sacrifice qu’ils s’apprêtaient à faire au nom de leur Gourou.

Vénus et moi avons pleuré de joie avec les cent quarante-quatre mille. Et les larmes qui coulaient, en cette mémorable soirée, brûlaient comme le feu sacré vivant coulant comme l’eau de la vie du grand trône blanc et du Conseil cosmique, nos parrains. [1]

Construire Shamballa

[Cet article a été traduit par DeepL de ce paragraphe jusqu’à la fin et doit donc être révisé.]

Ainsi, lorsque Sanat Kumara vint de Vénus pour faire de la terre sa demeure temporaire, il était accompagné d’une suite de nombreux grands êtres de lumière, dont sa fille (la dame maître Meta) et trois des sept saints Kumaras. Les quatre cents membres de l’avant-garde furent envoyés sur terre pour construire la magnifique retraite de Shamballa sur une île de la mer de Gobi (là où se trouve aujourd’hui le désert de Gobi). Des alchimistes et des scientifiques vinrent également à cette époque, cent quarante-quatre d’entre eux concentrant les cent quarante-quatre flammes des éléments. Ensemble, ils composèrent une réplique du diamant qui se trouve dans le Grand carrefour, un foyer de l’esprit diamantaire de Dieu.

Sur l’île blanche de la mer de Gobi, ils construisirent la cité blanche, sur le modèle de la cité des Kumaras sur Vénus. Sanat Kumara a établi le foyer de la triple flamme dans la retraite de Shamballa, qui est restée dans le physique pendant de nombreux siècles. Sanat Kumara a résidé dans cette retraite physique, mais il n’a pas pris un corps physique comme ceux que nous portons aujourd’hui - il était dans l’univers de Matière, mais hautement éthérique.

Plus tard, il devint opportun pour sa protection que Shamballa, cette merveilleuse retraite qui se trouvait dans l’octave physique, soit retirée dans l’octave éthérique. Le foyer éthérique demeure une réplique exacte de ce qui était autrefois la retraite physique. La magnifique mer d’azur avec l’île blanche au centre est maintenant le désert de Gobi.

La mission de Sanat Kumara sur Terre

Sanat Kumara a ancré un rayon de lumière provenant de son cœur comme un fil de contact avec chaque personne évoluant sur la planète Terre, nourrissant et soutenant cette flamme et aidant le Saint Soi-Christ à accélérer la conscience christique. Sans cette assistance, l’humanité en masse aurait connu la seconde mort et la planète aurait été détruite.

L’ancienne coutume de la bûche de Noël nous vient du service rendu par Sanat Kumara qui, chaque année, consacrait un foyer du feu sacré dans les octaves physiques. La tradition voulait que les gens traversent de nombreux kilomètres pour rapporter chez eux un morceau de la bûche de Yule et l’utiliser pour allumer leurs feux pendant le cycle de douze mois à venir. Ainsi, un foyer de sa flamme physique se manifestait de manière tangible dans les lieux d’habitation des peuples de la terre, leur permettant d’avoir un contact physique réel avec un foyer du Seigneur du monde parmi eux.

La mission de Sanat Kumara s’est achevée le 1er janvier 1956, lorsque son disciple le plus compétent, Gautama Bouddha, s’est vu attribuer la position de Seigneur du Monde, ayant suffisamment d’élan pour maintenir l’équilibre de la planète et le foyer de la triple flamme. Sanat Kumara devint alors Régent du Monde et, à ce titre, il continue d’assister les évolutions de la Terre depuis sa demeure sur Vénus.

Jusqu’à ce changement de fonction, Sanat Kumara diffusait une lumière extraordinaire sur la planète chaque année lors de la Festival Wesak pendant la pleine lune du Taureau. Son rayonnement a été ancré par l’intermédiaire de ses disciples, le Seigneur Gautama Bouddha, Seigneur Maitreya et celui qui occupe actuellement la fonction de Maha Chohan. Ces trois personnes ont ancré le foyer de la triple flamme dans le cœur de Sanat Kumara au nom du Seigneur du Monde. Ils étaient les transformateurs abaisseurs de son rayonnement intense.

Sanat Kumara dans les religions du monde

Sanat Kumara a joué de nombreux rôles dans les traditions religieuses de l’Orient. Dans chacune, il a révélé une des facettes de son Moi divin. Dans l’hindouisme, on le vénère comme l’un des sept fils de Brahma. Ils représentent tous le portrait de la jeunesse qui est demeurée pure. Le nom sanskrit de Sanat Kumara signifie « celui qui est toujours jeune ». Il est le plus connu des sept Kumaras.

Statue de Karttikeya à Batu Caves, Malaisie

Hindouisme

Dans l’hindouisme, Sanat Kumara est parfois appelé Skanda, ou Karttikeya, le fils de Shiva et de Parvati. Karttikeya est le dieu de la guerre et le commandant en chef de l’armée divine des dieux. Il est né spécifiquement pour tuer Táraka, le démon qui symbolise l’ignorance, ou l’esprit inférieur. Karttikeya est souvent représenté tenant une lance, qui représente l’illumination. Il utilise la lance pour tuer l’ignorance. Dans l’hindouisme, les histoires de guerre sont souvent utilisées comme des allégories des luttes internes de l’âme.

Selon l’auteur indien A. Parthasarathy, Karttikeya représente "l’homme de la perfection qui a découvert le Soi suprême. Le maniement de sa lance d’annihilation symbolise la destruction de toutes les tendances négatives qui voilent le Soi divin."[2]

Une inscription sur un pilier de pierre du cinquième siècle en Inde du Nord décrit Skanda comme le gardien des Mères divines.[3] Karttikeya est parfois représenté avec six têtes. Un conte dit que Karttikeya a été nourri par les six Pléiades et qu’il a développé six visages pour pouvoir être allaité par chacune d'elles. Un autre conte raconte qu’il est né miraculeusement des six fils de six vieilles filles. L’épouse de Shiva, Parvati, serra les six enfants si affectueusement qu’ils devinrent une seule personne avec six têtes.[4] Le commentateur R. S. Nathan dit : "Les six têtes représentent l’utilisation du pouvoir de discrimination dans les six directions différentes, pour garder sous contrôle les six qualités qui empêchent l’homme de progresser spirituellement."[5]

Margaret et James Stutley écrivent dans le Harper’s Dictionary of Hinduism que Skanda est né lorsque Shiva, " ayant atteint une maîtrise complète de ses instincts, a appliqué son énergie sexuelle à des fins spirituelles et intellectuelles "[6] Ceci est illustré dans les nombreuses légendes qui racontent que Karttikeya est né sans mère et de la semence de Shiva qui est tombée dans le Gange.

Dans le sud de l’Inde, Karttikeya est connu sous le nom de Subramanya, "cher aux Brahmanas", les membres de la caste sacerdotale. Chaque village, même le plus petit, possède un temple ou un sanctuaire en l’honneur de Subramanya.

Skanda-Karttikeya, comme on l’appelle parfois, est également considéré comme le dieu de la sagesse et de l’apprentissage. On dit qu’il confère des pouvoirs spirituels à ses fidèles, en particulier le pouvoir de la connaissance. Dans la tradition mystique hindoue, Karttikeya est connu sous le nom de Guha, ce qui signifie grotte ou Secret, parce qu'il vit dans la grotte de votre cœur. Les écritures hindoues décrivent également Sanat Kumara comme le "premier des sages" et un connaisseur de Brahman.

Zoroastrisme

Les maîtres ascensionnés enseignent que le Dieu suprême du zoroastrisme, Ahura Mazda, est Sanat Kumara. Ahura Mazda signifie "Seigneur Sage" ou "Seigneur qui accorde l’intelligence". Il représente le principe du Bien et est le gardien de l’humanité et l’adversaire du principe du Mal.

Entre 1700 et 600 av. J.-C., Zarathustra fonda le zoroastrisme dans l’ancienne Perse. Un matin, alors qu’il allait puiser de l’eau dans une rivière, il aperçut un être lumineux qui le conduisit à Ahura Mazda et à cinq autres figures rayonnantes. Leur lumière était si intense qu’il ne vit pas son ombre sur la terre. De ce groupe d’êtres, il reçut la première révélation d’une nouvelle religion. Peu après, Zarathoustra devint porte-parole d'Ahura Mazda..

L’ascète Sumedha rencontre Dipamkara

Dipamkara

Après le retrait de Shamballa dans l’octave éthérique, Sanat Kumara s'est incarné en tant que Dipamkara, le Bouddha allumeur de lampes. (Le mot sanskrit Dipamkara signifie allumeur de lumières ou le lumineux). Dans la tradition bouddhiste, Dipamkara est un bouddha légendaire qui a vécu il y a très longtemps, le premier des vingt-quatre bouddhas qui ont précédé le Bouddha Gautama. Dipamkara a prophétisé que l’ascète Sumedha deviendrait le futur Bouddha Gautama.

Les bouddhistes considèrent Dipamkara, Gautama Bouddha et Lord Maitreya comme les "bouddhas des trois temps" - passé, présent et futur. Cela signifie que Dipamkara est le Seigneur du monde passé, Gautama Bouddha est le Seigneur du monde présent et Maitreya sera le Seigneur du monde futur.

L’Ancien des Jours

Bouddhisme

Dans le bouddhisme, il existe un grand dieu connu sous le nom de Brahma Sanam-kumara. Son nom signifie également "jeune pour toujours". Brahma Sanam-kumara est un être si élevé qu’il doit créer un corps d’apparition afin d’être vu par les dieux du ciel des Trente-trois. Sakka, le chef des dieux, décrit son apparence : "Il surpasse les autres dévas en éclat et en gloire, tout comme une figure faite d’or surpasse la figure humaine"[7]

Christianisme

Le prophète Daniel a rapporté sa vision de Sanat Kumara, qu’il a appelé "l’Ancien des Jours". Daniel écrit :

Je regardai jusqu’à ce que les trônes fussent renversés, et que l’Ancien des jours fût assis. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête comme de la laine pure ; son trône était comme une flamme ardente, et ses roues [chakras] comme un feu ardent.[8]

Sanat Kumara est également vu dans le Livre de l’Apocalypse comme celui qui est assis sur le grand trône blanc :

Et je vis un grand trône blanc et celui qui y était assis, de la face duquel la terre et le ciel s'enfuirent, et il ne se trouva point de place pour eux.[9]

En théosophie

Helena Blavatsky, dans The Secret Doctrine (La Doctrine Secrète), appelle Sanat Kumara le "Grand Sacrifice", parce qu’il s’est exilé du royaume de la lumière pour le bien des âmes échouées dans les royaumes inférieurs. Elle écrit :

Assis au seuil de la lumière, il la regarde de l’intérieur du cercle des ténèbres, qu’il ne franchira pas ; il ne quittera pas non plus son poste jusqu’au dernier jour de ce cycle de vie. Pourquoi l’Observateur solitaire reste-t-il à son poste ? Parce que les pèlerins solitaires aux pieds endoloris, sur le chemin du retour, ne sont jamais sûrs, jusqu’au dernier moment, de ne pas perdre leur chemin, dans ce désert illimité d’illusion et de matière appelé Terre-Vie. Parce qu’il voudrait bien montrer le chemin de cette région de liberté et de lumière, dont il est lui-même un exilé volontaire, à tout prisonnier qui a réussi à se libérer des liens de la chair et de l’illusion. Parce que, en somme, il s’est sacrifié pour l’humanité, bien que seuls quelques élus puissent profiter de ce grand sacrifice.

C’est sous la direction directe et silencieuse de ce Maha-Guru que tous les autres enseignants et instructeurs moins divins de l’humanité sont devenus, dès le premier éveil de la conscience humaine, les guides de l’humanité primitive. C’est par l’intermédiaire de ces "Fils de Dieu" que l’humanité naissante a appris ses premières notions de tous les arts et de toutes les sciences, ainsi que de la connaissance spirituelle ; et ce sont eux qui ont posé la première pierre de fondation de ces anciennes civilisations qui déconcertent si cruellement notre génération moderne d’étudiants et d’érudits.[10]

Dans son livre The Masters and the Path (Les maîtres et le chemin), C. W. Leadbeater (qui écrivait à l’époque où Sanat Kumara occupait encore la fonction de Seigneur du Monde) décrit Sanat Kumara.

Notre monde est gouverné par un Roi spirituel, l'un des Seigneurs de la Flamme venus il y a longtemps de Vénus. Les Hindous l'appellent Sanat Kumara, le dernier mot étant un titre, signifiant Prince ou Régisseur. D'autres noms lui sont donnés : l'Unique Initiateur, l'Unique sans Second, l'Éternelle Jeunesse de seize étés ; et nous parlons souvent de lui comme du Seigneur du Monde. Il est le chef suprême ; dans sa main et dans son aura actuelle se trouve toute sa planète. Il représente le Logos, en ce qui concerne ce monde, et dirige l'ensemble de son évolution - non seulement celle de l'humanité, mais aussi celle des Deva, des esprits élémentaires de la nature, et de toutes les autres créatures liées à la terre....

Dans son esprit, il détient tout le plan de l'évolution à un niveau élevé dont nous ne savons rien. Il est la force qui anime toute la machine mondiale, l'incarnation de la volonté divine sur cette planète, et la force, le courage, la décision, la persévérance et toutes les caractéristiques similaires, lorsqu'elles se manifestent ici-bas dans la vie des hommes, sont des reflets de lui. Sa conscience est d'une nature si étendue qu'elle comprend à la fois toute la vie sur notre globe. Entre ses mains se trouvent les pouvoirs de destruction cyclique, car il manie Fohat dans ses formes les plus élevées et peut traiter directement avec les forces cosmiques qui se trouvent en dehors de notre chaîne.....

À un certain moment de sa progression sur le chemin, l'aspirant est officiellement présenté au Seigneur du monde, et ceux qui l'ont rencontré face à face parlent de lui comme d'un beau jeune homme, digne, bienveillant au-delà de toute description, mais avec un air de majesté omnisciente et impénétrable, donnant un tel sentiment de puissance inébranlable que certains se sont trouvés incapables de supporter son regard et se sont voilés la face en signe d'admiration. Celui qui a vécu cette expérience ne peut jamais l'oublier, ni douter par la suite que, aussi terribles que soient le péché et le chagrin sur terre, toutes les choses concourent d'une manière ou d'une autre au bien final de tous, et que l'humanité est guidée avec constance vers son but ultime.[11]

Dame Maîtresse Vénus

Dame Maîtresse Vénus

La flamme jumelle de Sanat Kumara est Lady Master Venus. Pendant le long exil de Sanat Kumara sur la planète Terre, elle est restée sur leur planète d'origine pour y entretenir la flamme. Quelques années après le retour de Sanat Kumara en 1956, Lady Venus elle-même est venue sur terre pour assister à ses évolutions. Dans une dictée prononcée le 25 mai 1975, elle annonça que, comme Sanat Kumara avait entretenu la flamme pour la Terre, elle était venue "s'attarder pour un temps sur Terra" pour "consacrer à nouveau les feux de la Mère". Elle a dit :

Je libère un élan de conscience ardent pour arrêter toutes les spirales qui priveraient l'humanité de la plénitude de sa divinité.... Voyez comment l'humanité répond à la flamme de la Mère comme elle a répondu à la lumière de Sanat Kumara.

Retour à la terre

Le 4 juillet 1977, Sanat Kumara a dit :

Le Conseil Cosmique et les Seigneurs du Karma ont accordé et décrété que je pourrais être autorisé à rester sur terre, dans la terre, pour certains cycles de manifestation pour le retour absolu de la liberté dans les cœurs des porteurs de lumière de la terre....

Je place mon corps comme un autel vivant au milieu du peuple d'Israël,[12] et dans ce temple corporel se trouve le plan original, la conception [de l'âme] de chaque fils et fille de Dieu et des enfants de Dieu qui sont venus à l'existence. Car c'est le désir de la Vierge cosmique qu'aucun de ses enfants ne soit perdu, aucun de ses fils et de ses filles.

C'est ainsi que je me joins à la Dame Maître Vénus, qui s'est attardée avec vous pendant ces nombreux mois ; et nous, ensemble, en concentrant nos flammes jumelles dans la Ville Sainte, nous nous tiendrons debout pour le triomphe de cette communauté de l'Esprit Saint qui doit se manifester comme la clé de la libération de la lumière en ce temps.

Dans une dictée donnée le 4 juillet 1978, Sanat Kumara nous a dit qu'il se manifestait cette nuit-là dans le spectre physique "et que j'ancrais dans ce même plan terrestre tout le poids et l'élan de ma fonction d'Ancien des Jours, comme je ne l'ai jamais fait depuis notre arrivée dans le Lieu Préparé à Shamballa".

Discours d’ouverture

Les accents de la discours d'ouverture de Sanat Kumara ont été capturés par Jan Sibelius dans Finlandia. La flamme de la liberté qui se dégage de cette musique est si puissante que, pendant l'occupation de la Finlande par la Russie, il était interdit de la jouer de peur qu'elle n'éveille la ferveur du peuple pour la liberté.[13]

Pour plus d’information

Elizabeth Clare Prophet, The Opening of the Seventh Seal: Sanat Kumara on the Path of the Ruby Ray

storyofsanatkumara.com

Voir aussi

Sept Saints Kumaras

Shamballa

Appels horaires à Sanat Kumara

Sources

Mark L. Prophet and Elizabeth Clare Prophet, The Masters and Their Retreats, “Sanat Kumara and Lady Master Venus.”

Elizabeth Clare Prophet, 2 juillet, 1993.

Elizabeth Clare Prophet, 11 décembre, 1996.

Elizabeth Clare Prophet, 31 décembre, 1996.

Pearls of Wisdom, vol. 35, no. 42, 11 octobre, 1992.

Pearls of Wisdom, vol. 38, no. 20, 7 mai 1995. Note de bas de page 2.

  1. Elizabeth Clare Prophet, The Opening of the Seventh Seal: Sanat Kumara on the Path of the Ruby Ray, pp. 11-15.
  2. A. Parthasarathy, Symbolism in Hinduism (Le symbolisme dans l'hindouisme), p. 151.
  3. Banerjea, Hindu Iconography, pp. 363-64.
  4. Margaret Stutley et James Stutley, Harper’s Dictionary of Hinduism (HarperCollins Publishers, 1984), p. 144 ; Encyclopedia Britannica, 1963, s.v. "Kartikeya."
  5. R. S. Nathan, Symbolism in Hinduism (Central Chinmaya Mission Trust, 1983), p. 20.
  6. Harper’s Dictionary of Hinduism (Les maîtres et la voie), p. 282 n. 3.
  7. Maurice Walsh, Thus Have I Heard : The Long Discourses of the Buddha Digha Nikaya (Ainsi ai-je entendu : les longs discours du Bouddha Digha Nikaya) (Londres : Wisdom Publications, 1987), pp. 295-96.
  8. Dan. 7:9.
  9. Rev. 20:11. Voir Elizabeth Clare Prophet, The Opening of the Seventh Seal: Sanat Kumara on the Path of the Ruby Ray, p. 13.
  10. Blavatsky, cité dans Charles W. Leadbeater, The Masters and the Path (Les maîtres et la voie), p. 299.
  11. Leadbeater, The Masters and the Path (Les maîtres et la voie),, p. 296.
  12. Le terme Israël s'applique au corps collectif des porteurs de la semence christique et de la conscience du Christ qui sont descendus de Sanat Kumara et non pas exclusivement au peuple juif. Les maîtres ascensionnés enseignent que ceux qui sont du JE SUIS QUE JE SUIS se sont incarnés dans toutes les races, tous les genres et toutes les nations. Le terme "Israélite" signifie, ésotériquement, "celui qui est réel dans la puissante Présence du JE SUIS". En hébreu, Israël signifie il régnera comme Dieu ou il prévaudra avec Dieu
  13. La Finlande fut sous domination russe de 1809 à 1917, date à laquelle elle déclara officiellement son indépendance. La musique du compositeur finlandais Sibelius, qui capturait l'esprit des grandes épopées et légendes finlandaises, encouragea les Finlandais dans leur mouvement vers l'indépendance. Le choral de Finlandia devint si associé au mouvement d'indépendance que le tsar de Russie en interdit l'exécution en période de crise politique.